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Santé et sexualité

Toutes les formes de violences envers les femmes (physique, psychologique, sexuelle, économique, administrative) et dans plusieurs contextes (conjugale, au travail, dans la rue, de la part d'un inconnu, intra-familiale) provoquent des conséquences sur la santé mentale de la victime et leurs témoins

Toutes les formes de violences envers les femmes (physique, psychologique, sexuelle, économique, administrative) et dans plusieurs contextes (conjugale, au travail, dans la rue, de la part d'un inconnu, intra-familiale) provoquent des conséquences sur la santé mentale de la victime et leurs témoins. La violence conjugale, envers les femmes, est la forme de violence la plus répandue dans le monde.

Ces conséquences sur la santé des femmes victimes sont dévastatrices et à long terme, des retentissements social et professionnel ont été observés.

La violence conjugale a une incidence sur l'estime de soi et la confiance en soi de la victime. Le stress post-traumatique, des symptômes de dépression, des troubles de l'identité, dues à la relation d'emprise avec le conjoint violent, sont des conséquences reconnues par l'OMS en 2002.

Des réactions observées comme la peur, l'angoisse, l'anxiété, le déni, la minimisation, un état de confusion, la souffrance vécues par la victime entre autres sont des réactions "d'adaptation" au stress dûes à la violence subie au quotidien. La honte, les sentiments de solitude, vécus par la victime vont empêcher l'émergence de la parole. Cependant l'épuisement émotionnel arrive progressivement et la personne qui subie la violence a des difficultés à penser et à agir.

Pour aider les femmes victimes de toutes formes de violences, le CIDFF du Finistère a mis en place un dispositif d'accueil et d'accompagnement psychologique pour les femmes qui intervient en complément du service "Accès au Droit" dans le cadre du Bureau d'aide aux femmes victimes de violences.


Objectifs :

  • Apporter une écoute, un soutien, un accompagnement d'aide à la reconstruction de soi et à la reprise de confiance
  • Faciliter la parole, amener la femme à mettre des mots sur sa souffrance, le vécu et son ressenti en relation avec les actes de violence
  • Faciliter la prise de conscience de la relation d'emprise mise en place par l'auteur des violences, ce qui explique la relation de dépendance
  • Repérer, avec la femme, les difficultés inhérentes à la violence : les conséquences sur la santé en général, l'environnement familial, la place des enfants, l'état de vulnérabilité de la femme, les démarches en cours
  • Proposer un accompagnement individuel sous la forme d'entretiens de suivi dans une démarche d'aide à la réflexion et à la prise de décision
  • Donner une information, dans un contexte individuel, concernant l'hébergement d'urgence, le logement, la santé, la parentalité
  • Orienter vers le réseau partenarial, vers des professionnels et des institutions sensibilisés à la violence faite aux femmes
  • Respecter leur autonomie et leur temps dans la prise de décision


Public :

  • Femmes victimes de toutes formes de violences


Approche institutionnelle :

  • La prise en compte globale de la situation de la femme, le travail en équipe et en réseau avec le réseau national - CNIDFF. L'approche sur le genre, l'égalité entre les hommes et les femmes
  • L'approche institutionnelle est la victimologie d'où la prise en compte des aspects de prévention, traitement et conséquences de la violence faites aux femmes. Le travail en partenariat avec les professionnels sensibilisés à la violence faite aux femmes.


Méthode et outils :

  • L'entretien individuel
  • L'accompagnement psychologique, d'aide à la réflexion et à la prise de décision. Durée à moyen voire long terme. Il ne s'agit pas d'une psychothérapie même si l'effet de notre accompagnement est thérapeutique
  • Actions de sensibilisation et de formation continue auprès des professionnels sur les thèmes autour de la violence envers les femmes


Le CIDFF du Finistère accueille des femmes victimes de violences depuis de nombreuses années et a développé ses services afin de répondre aux demandes :

  • l'information sur les droits, procédures (sur le département, tél. 02.98.44.97.47)
  • l'écoute et le soutien psychologique : aidant à mettre des mots sur le vécu, les souffrances, facilitant la prise de décision... (Brest : 02.98.44.97.47)
  • le CIDFF accompagne les femmes bénéficiaires des téléphones de grave danger sur le Finistère (téléphones attribués par la Justice à condition qu'il y ait une interdiction de contact pour l'auteur de violences ainsi qu'une séparation du couple)



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